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mardi 23 août 2016

Le résultat du placement interculturel porte la semence de l'aliénation de soi

Pour les enfants du Grand-Nord blanc, une autre solution que le placement doit être mise de l'avant. Quelle que soit la solution utilisée, elle ne doit pas provenir de l'idéologie actuelle. Les enfants ont besoin d'être en sécurité, mais ils ont aussi besoin d'être parmi leur peuple.

En 2014, j'ai rencontré Mark, un jeune Inuk au magasin général des Cantons de l'Est. Mark savait qu'il était Inuk, mais ne savait pas la communauté dont il provenait, pas même les noms de ses parents. Et il ne parlait pas l'inuktitut. Mon sentiment qu'il avait été dépouillé de son identité était rattachée au souvenir d'une petite fille qui aurait pu avoir le même sort, n’eussent été que ses parents ne se soient déplacés vers le Nord pour obtenir les papiers d'adoption quand, à six ans, elle devait entrer à l’école.

jeudi 18 août 2016

Tout est en train de changer-l’avenir doit être ré-arrangé

Les placements transculturels des enfants Inuit sont plus complexes que ce qui semblerait à première vue. Les enfants sont souvent placés dans des familles blanches pendant des années et parfois ne rentrent jamais chez eux.

Le but du projet, « Aucun enfant ne devrait faire un détour pour retourner chez lui », dans son but final, suite à l'implantation des maisons-refuge ou de répit, est d'habiliter les mères des communautés du Nunavik à prendre soin de la sécurité de leurs enfants, à prendre conscience de leurs droits légaux, à comprendre les facteurs de risque qui conduisent aux dispositions de la loi de protection de leurs enfants.