La violence est une réalité pour beaucoup de filles du Canada
Il est nécessaire de se concentrer sur les voix, les préoccupations et les réalités des filles.

La violence physique contre les enfants est rarement médiatisée car les enfants ne disposent pas d'une VOIX. Par exemple, quand une petite fille Inuit m'a montré les marques de violence physique, on m'a dit de ne pas en parler, sinon sa famille saurait que nous étions après eux et pourrait la battre encore. Pour les hommes, les frustrations sont liées à leur incapacité à fournir à leurs familles les besoins de base ainsi que les exigences de la famille pour certains aliments, vêtements, etc. Pour les femmes, c’est le fardeau des responsabilités à la maison et le manque d'espace et de soutien.
Le but du projet, «
Aucun enfant ne devrait faire un détour pour retourner chez lui », dans son but final, suite à l'implantation des maisons-refuge ou de répit, est d'habiliter les mères des communautés du Nunavik à prendre soin de la sécurité de leurs enfants, à prendre conscience de leurs droits légaux, à comprendre les facteurs de risque qui conduisent aux dispositions de la loi de
protection de leurs enfants.