
Aucun enfant ne devrait avoir à prendre un détour pour retourner chez lui
La principale raison d'examiner ces causes est de mettre en œuvre des solutions et des projets qui auront un impact à long terme sur les communautés. Les enfants, les mères et les communautés sont l'objet de ce projet Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui. Après tout, chaque enfant naît avec le droit d'avoir une vie sans violence et sans abus.Les enfants appartiennent à leur famille et à leur communauté
Les enfants appartiennent à leur famille et à leur communauté. Quand ils sont retirés non seulement de leurs familles, mais de leur communauté, les enfants perdent, ne pouvant être élevés par leurs propres familles dans leurs propres communautés. En conséquence, il y a un nombre effarant d'enfants inuits en familles d'accueil. Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui est une initiative d'engagement pour aider les enfants à recevoir des soins affectueux, un environnement protecteur et stable pour répondre à leurs besoins fondamentaux dans une maison-refuge/maison-de-répit assurant leur sécurité dans leur propre communauté.Comme une marche de Compostelle
Le but du projet est de faire un genre de marche de Compostelle comme Stanley Vollant l'a fait pour les Innus. Je veux ramasser des fonds pour la construction d’une maison-refuge/maison-de-répit qui offrirait aux enfants inuits un hébergement où ils seraient en sécurité en attendant que la paix revienne dans leur foyer. Cela éviterait les nombreux déplacements des enfants vers des communautés éloignées, parfois pour des mois, voire même des années.Animée et dirigée par des parents inuits responsables (mais ce ne sont pas tous les parents responsables qui peuvent prendre un enfant à charge dans leur demeure), cette solution aurait comme mission un volet éducatif tant pour les enfants que pour les parents.
Un besoin d’éducation pour la prévention de la violence
À mon avis, protéger les enfants et donner des outils supplémentaires aux parents doivent devenir une priorité. Les parents et les enfants doivent travailler ensemble pour apprendre à régler les conflits sans recourir à la violence.Les étapes de mon projet
Pour commencer mon projet, j’ai rencontré des professionnels de mon milieu en travail social. On m'a demandé de remplir un document pour qu'il soit soumis à des personnes intéressées à s’impliquer. Des collègues, dont des travailleurs sociaux, ont démontré leur intérêt pour la manière de réaliser ce projet.2014-La recherche d’appuis
Ensuite, j’ai recherché des appuis.Regroupements intéressants à découvrir
Mes recherches m’ont orientée vers des regroupements que je vais contacter. C’est toujours bon de partager l’esprit et les idées qui nous animent tous quand il s’agit du bien-être des enfants, où qu'ils soient.La semaine du 10 novembre 2014, une amie a promis de me suivre dans son VUS sur n’importe quelle route.
Des connaissances de mon milieu marcheront à partir de mon domicile pour une distance de plusieurs kilomètres.
La semaine du 17 novembre, en plus de rédiger une conférence d'introduction sur le sujet du peuple inuit, j'ai choisi quelques récits et légendes pour faire découvrir la culture inuite qui transcende les stéréotypes connus. Je les ai repris dans un rythme différent de celui de la langue inuite avec le souci de ne pas en trahir l'esprit.
Des conseils logistiques me seront prodigués par mes deux contacts inuits.
La semaine du 24 novembre, ma plus grande amie m'offre gentiment de faire "un bout de chemin" avec moi; de plus, elle a offert la possibilité d'une autre forme de collaboration au sein d’un regroupement de femmes (Le cercle de fermières de Beloeil).
Le 9 décembre, mon amie Eva, à la fois inuite et estrienne, m’a donné plusieurs idées que je mettrai à profit pour le financement de mon projet. Elle était heureuse de me dire qu'elle se joindrait à moi pour 20 kilomètres lors de mon arrivée en Estrie. De plus, elle a écouté l'idée de mon projet et a trouvé que cela avait du sens pour les enfants de sa communauté du Grand-Nord en me disant que je serais la grand-mère du village. Ses mots m'ont touché au cœur. Quand on connaît ce que représente la grand-mère chez les Inuits, ça fait chaud au coeur.
En 2015, l’itinéraire prend forme
Mon attention s’est ensuite portée sur mon itinéraire. J'ai consulté des amies expertes de la route pour déterminer laquelle je prendrai; ce sont des personnes qui ont parcouru le trajet à plusieurs reprises, en voiture, évidemment. Pour des questions logistiques, je traverserai de plus grands centres pour qu’on me reçoive pour une conférence dont le but est d'amasser des fonds et peut-être avoir des personnes qui marcheront pendant un temps avec moi.Mars 2015: Un bénévole m'offre le transport et le dodo dans sa caravane quand j'arriverai en Alberta, une autre pour l'Ontario. Il me reste à rejoindre huit autres bénévoles pour le même service.
Juin 2015: La personne qui a donné tout son temps à rendre ce blogue possible s'attarde à faire une carte compréhensible de mon périple routier.
Juillet 2015: Mes visites aux maires mobilisent une infime partie de mon temps. En plus, je parle à de nouvelles personnes pour les sensibiliser à ce que vivent les Inuits.
Août 2015: En plus de continuer à rencontres les maires des villes de 3 provinces, je rencontre SOS villages pour commencer à étudier leur modèle.
Septembre 2015: Je demande un rendez-vous avec le député Pierre Reid pour lui faire part de mon projet et obtenir tout support possible, tel une carte de visite chez un maire concerné par les mêmes enjeux pour sa population.
Octobre 2015: Je prends rendez-vous avec le maire de Rivière-du-Loup et le maire de Matane et le maire de Gaspé. De plus, je compte rencontrer la présidente de l'organisation Saturviit, une organisation pour les femmes inuites du Nunavik.
Novembre 2015: Des organisations de femmes commencent à manifester leur intérêt pour le projet. Je fais un bilan de mes démarches. Une femme d'Haïti reconnaît la ressemblance entre son peuple et ceux du Nord. Je suis infiniment touchée par cette sorte d'appui.
Rencontre avec les maires pour faire connaître la CAUSE
Juin, juillet, août 2015: Je rencontre des maires (2) du Québec, de l'Ontario (4), du Nouveau-Brunswick (2) pour obtenir un appui à leur mesure mais surtout pour faire connaître ma CAUSE. Nous parlons des enfants, des efforts pour contrer la violence faite aux femmes et aux enfants et nous échangeons sur leurs idées pour continuer à promouvoir la CAUSE. On me remet les insignes des villes (pin), on prend des photos. Je remets à chaque maire mon itinéraire et un prospectus sur mon projet.Septembre, octobre, novembre 2015 : Je continue de rencontrer des maires; s’ajoutent à ces rencontres des événements pour partager mon projet avec des organisations inuites telles que Saturviit, l’Association des femmes inuites du Nunavik concernées directement par la réalisation d'une maison-de-répit pour les enfants du Nord.
D'autres conversations avec des organisations plus axées sur l’exploitation sexuelle des filles et des femmes, aussi connectées à la protection, pavent le chemins vers le vrai travail de consultation auprès des Inuits. Des organisations inuites et des organisations de femmes offrent leur aide concrète.
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