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mercredi 4 janvier 2017

La possibilité de ruiner potentiellement les perspectives d'avenir d'un enfant réclame mon engagement

La possibilité de nuire aux perspectives d'avenir d'un enfant a réclamé mon engagement lorsque je travaillais dans le Nord. C'était le travail le plus dur que j'ai jamais eu à accomplir et il faut avoir ressenti la même chose pour dire quelque chose comme: «Le lundi matin, je me mets en mode bouton-réactif et je vais réfléchir sur ce que j'ai fait quand je partirai d’ici pour de bon ». Ce sont les mots de ma collègue quand je me plaignais de n’être jamais autorisée par ma superviseur à réfléchir à ce qui serait le mieux pour les gens et les enfants.

Des projets comme le mien sont fondés sur la réalité 

Malgré mes meilleurs efforts pour voir les placements des enfants comme des solutions acceptables dans ce travail et même après, ma réflexion sur la manière dont les enfants étaient traités était de comparer avec la façon dont les animaux sont traités de nos jours.  Par exemple, les enfants étaient emmenés avec des sacs de poubelle lors de leur placement, parfois, ils quittaient avec les seuls vêtements qu’ils avaient sur le dos.

Finalement, je pourrais vous raconter l'histoire de la petite fille qui a été déplacée 56 fois entre l’âge de 2 ans et 6 ans. Vous convenez probablement que personne ne penserait jamais à déplacer leur chien de 19 à 56 chenils. Nous aurions certainement trouvé une meilleure solution plus permanente.

Des projets comme le mien sont fondés sur la réalité mais ils doivent être sur la même page que d'autres projets existants. Dans ce cas, il est important de travailler avec d'autres organisations similaires. Mary Ellen Turpel Lafond, représentante des enfants en familles d'accueil en CB, Melanie Marks, membre élue de la Législation en CB, Fostering Change, Vancouver Foundation, le Village d'Enfants SOS, Aboriginal Mothers Center Society de Vancouver, Villa Pierrot de Magog, tous travaillent pour soutenir les enfants du mieux qu'ils peuvent.

Les enfants inuits déracinés de leurs communautés 

Comme leurs parents qui ont été déchirés de leur famille et envoyés dans des pensionnats, une génération ou deux plus tard, les enfants des Premières nations et des Inuits sont également déracinés de leurs communautés et rendus plus vulnérables par l'impact des trop nombreux placements qui ne tiennent pas compte de leurs besoins. Ils sont aussi séparés de leur culture et de leur langue parce que leurs parents sont incapables de les élever dans des conditions de vie (logement et surpeuplement) qui favorisent leur plein développement et épanouissement.

LES ENFANTS ONT BESOIN D'UNE VOIX 

La plupart des enfants en foyer d'accueil, sinon tous, éprouvent des sentiments de confusion, de peur, d'appréhension de l'inconnu, de perte, de tristesse, d'anxiété et de stress. De tels sentiments et expériences doivent être abordés et traités tôt afin de prévenir ou de diminuer les résultats médiocres du développement et de la santé mentale qui finissent par affecter l'expérience éducative d'un enfant et la qualité de vie à l'âge adulte.

Une orientation systématique pour tous les enfants qui entrent en famille d'accueil est proposée comme une intervention préventive pour traiter les expériences des enfants associés à la vie en famille d'accueil.

Le but du projet ''Aucun enfant ne devrait faire un détour pour retourner chez lui"

Le but du projet, « No Child Should Take the Long Way Home/Aucun enfant ne devrait faire un détour pour retourner chez lui », dans son but final, suite à l'implantation des maisons-refuge ou de répit, est d'habiliter les mères des communautés du Nunavik à prendre soin de la sécurité de leurs enfants, à prendre conscience de leurs droits légaux, à comprendre les facteurs de risque qui conduisent aux dispositions de la loi de protection de leurs enfants.




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