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samedi 5 décembre 2015

Des enfants rendus plus vulnérables par les répercussions des nombreux déplacements

Le bien-être des enfants est une responsabilité que partage toute la société, mais en raison de leur vulnérabilité et de leur dépendance, certains enfants souffrent de pauvreté, de mauvais traitements, des injustices et de l'inégalité d'accès face à une protection adéquate. Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui est une initiative d'engagement visant à aider les enfants à remplir leurs besoins de soins affectueux, d'un environnement protecteur et stable pour répondre à leurs besoins fondamentaux par une maison-refuge/maison-de-répit dans leur propre communauté. Ce projet vise à sensibiliser la population canadienne sur les enjeux des enfants déracinés de leurs communautés.


Des enfants déracinés de leurs communautés


Tout comme leurs parents qui ont été arrachés à leur famille pour être envoyés dans des écoles résidentielles, une génération ou deux plus tard, des enfants autochtones et inuits sont eux aussi été déracinés de leurs communautés et rendus plus vulnérables par les répercussions des nombreux déplacements qui ne tiennent pas compte de leurs besoins. Ils sont eux aussi arrachés à leur culture, à leur langue, parce que leurs parents ne sont pas en mesure de les élever dans des conditions de vie qui favorisent leur plein épanouissement.

La pauvreté porte un visage au Canada

Le Canada est le 9e pays le plus riche du monde. Pourtant, la pauvreté porte aussi un visage au Canada. L'accroissement des inégalités économiques et sociales ne parvient pas tout à fait à masquer la réalité de la pauvreté, de l'exclusion sociale et de la discrimination chez certaines populations plus vulnérables.

Le tissu social des communautés vulnérables continue de miner les liens sociaux

Nombre de facteurs contribuent à affaiblir le tissu social des communautés autochtones et inuites et à miner leurs liens sociaux. Les changements sociaux rapides, la désintégration progressive des familles occasionnée par les conflits familiaux dus au surpeuplement des logis, la pauvreté et la marginalisation bouchent les perspectives futures des enfants et contribuent à leur désespoir.

L'inefficacité du filet de sécurité sociale affecte les enfants d'autant plus que leurs conditions de vie influent sur leur santé, voire même leurs comportements. Leur accès à une éducation de qualité, à une nourriture saine et à un logement de qualité jouent un rôle vital sur l'incidence de leur bien-être.

Au Québec, l'enjeu est plus que délicat. Depuis 2008, une loi provinciale permet aux familles d'accueil d'adopter les enfants de moins de 2 ans dont elles ont la charge depuis 12 mois.

Maintenir l’enfant dans son milieu familial

Le but de la protection devrait en tout temps être de maintenir l’enfant dans son milieu familial. Pour plusieurs familles autochtones et inuites, les lacunes présentes dans l’exercice des responsabilités parentales dans une maison surpeuplée mettent leurs enfants en danger. Lorsque leur sécurité ou leur développement sont compromis, les enfants sont retirés de leur milieu. Le parent qui se présentera en cour (monoparentalité) disposera d’un temps limité pour corriger la situation.

Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui

La principale raison d'examiner ces causes est de mettre en œuvre des solutions et des projets qui auront un impact à long terme sur les communautés. Les enfants, les mères et les communautés sont l'objet de ce projet Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui. Après tout, chaque enfant naît avec le droit d'avoir une vie sans violence et sans abus.

Les enfants appartiennent à leur faille et à leur communauté

Les enfants appartiennent à leur faille et à leur communauté. Quand ils sont retirés non seulement de leurs familles, mais de leur communauté, les enfants perdent, ne pouvant être élevés par leurs propres familles dans leurs propres communautés. En conséquence, il y a un nombre effarant d'enfants inuits en familles d'accueil. Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui est une initiative d'engagement pour aider les enfants à recevoir des soins affectueux, un environnement protecteur et stable pour répondre à leurs besoins fondamentaux dans une maison-refuge/maison-de-répit assurant leur sécurité et leur protection dans leur propre communauté.

La surpopulation exacerbent d'autres conditions sociales

Dans ce contexte, il existe divers facteurs de risque. Les mères  relèvent déjà des défis et des difficultés associés à leurs circonstances. La plupart des mères sont à la tête de familles monoparentales. Les conditions de vie inadéquates, la surpopulation (12-15 personnes dans un logement de deux chambres) exacerbent d'autres conditions sociales. La violence domestique, l'abus d'alcool important, le manque d'opportunités d'emploi et la formation contribuent à un taux accru de dépression, à des symptômes de traumatisme et à l'automutilation des mères et des enfants.

Des ententes avec les parents difficiles pour déterminer les besoins de l’enfant

Les inégalités de traitement de la justice et les ressources humaines largement insuffisantes pour l'application des mesures rendent par la suite les ententes avec les parents difficiles pour  déterminer les besoins de l’enfant, leurs capacités d’exercer à nouveau leur rôle et leurs responsabilités. Malheureusement pour de nombreuses mères, on en arrive vite à planifier un projet de vie qui correspond le mieux à l’intérêt de leur enfant.

Pour répondre aux besoins des familles

Notre société, qui devrait vérifier l’engagement et la motivation des parents à l’égard de leur enfant, est souvent déficiente en raison du manque d'expérience des intervenants en protection devant des situations complexes. Idéalement, pour répondre aux besoins des familles, des ressources pouvant leur venir en aide devraient également être identifiées. En particulier, la complexité de la violence conjugale et familiale ayant des effets multiples sur le fonctionnement des familles, il faudrait examiner les stress qui affectent la dynamique familiale, ce qui est rarement fait, faute de ressources humaines suffisantes.

Un projet de vie pour l'enfant

Le cas échéant, quand le maintien ou le retour de l’enfant auprès de ses parents n’est pas possible malgré les moyens et les services offerts, c’est le projet de vie qui sera actualisé pour l'enfant. Dans ce cas, l'on recommandera au juge de la Chambre de la jeunesse un projet de vie alternatif pour l'enfant. Après avoir entendu toutes les personnes concernées par la situation de l’enfant, le juge choisira parmi les projets de vie alternatifs suivants : le placement de l’enfant jusqu’à sa majorité auprès d’une personne significative, l’adoption de l’enfant, la tutelle à l’enfant en vertu de la LPJ, le placement de l’enfant jusqu’à sa majorité dans une famille d’accueil, le placement de l’enfant jusqu’à sa majorité dans une ressource offrant des services spécifiques et le projet de vie axé sur l’autonomie du jeune. En principe, le projet de vie alternatif devrait toujours répondre à l’intérêt et aux besoins de l’enfant.

Se reprendre en mains pour conserver la garde de leurs enfants

À juste titre, cette loi a fait peur à plusieurs communautés autochtones y voyaient une menace pour la survie de leur culture par l'assimilation massive des enfants placés dans des familles blanches. Cette loi avait alors provoqué une levée de boucliers, craignant que les délais accordés soient trop courts pour permettre aux parents autochtones, dont plusieurs avaient subi le traumatisme des pensionnats, de se reprendre en mains pour conserver la garde de leurs enfants. Cette loi a eu un effet pervers. Les enfants ont été placés de façon permanente hors des communautés. On sait qu'il y en a beaucoup;  ces enfants sont disparus des statistiques officielles. Ils sont perdus.

Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui veut contribuer à l’unité des familles en étant SOLIDAIRE avec les mères pour le maintien des enfants dans les communautés.

1 commentaire:

  1. Mon ex-petit ami m'a largué il y a une semaine après que je l'ai accusé de voir quelqu'un d'autre et de l'insulter. Je veux qu'il revienne dans ma vie mais il refuse d'avoir tout contact avec moi. J'étais tellement confus et je ne sais pas quoi faire, alors je me suis tourné vers Internet pour obtenir de l'aide et j'ai vu un témoignage sur la façon dont un lanceur de sorts les aidait à récupérer leur ex, alors je contactais le lanceur de sorts et lui expliquais mon problème. et il a jeté un sort pour moi et m'a assuré de 2 jours que mon ex reviendra vers moi et à ma plus grande surprise le troisième jour mon ex est venu frapper à ma porte et implorer pardon. Je suis tellement heureuse que mon amour soit de retour et non seulement cela, nous sommes sur le point de nous marier. Encore une fois merci Dr Padman, vous êtes vraiment talentueux et doué./Whatsapp +1949229386 Email; (info@padmanspell.com) site Web: https://padmanspell.com/index-3.html (padmanlovespell@yahoo.com)

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