Le projet Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui vise à soutenir les mères dans leur communauté pour qu'elles se tiennent debout et continuent de participer au développement de leur enfant. Le but est de renforcer les compétences et le développement d'une communauté de familles avec des ressources avantageuses pour tous.
Les exigences de la société moderne
Les exigences de la société moderne se remarquent autant dans l'éducation des enfants inuits que n’importe où ailleurs. Les parents inuits essaient de se réconcilier avec nos valeurs sur l'éducation de leurs enfants. Heureusement, beaucoup de jeunes femmes choisissent encore le port de leurs bébés dans l'amauti, fournissant un confort émotionnel et physique qui ne peut être fourni par la poussette.Des institutions modernes font partie de la vie quotidienne des Inuits
Mais les pratiques d'éducation des enfants changent aussi rapidement dans les communautés du Nunavik et des communautés autochtones que n’importe où au Sud. Plusieurs caractéristiques de la garderie, des écoles maternelles et des écoles primaires sont devenus partie intégrante de la vie quotidienne des familles inuites. Les femmes ont perdu ce qui était leur rôle central indispensable dans la famille - leur relation intime avec leurs enfants.L'on vit de façon plus traditionnelle
Toutefois, le rythme de vie est plus lent qu’au Sud et on vit de façon plus traditionnelle. Pas de McDonald, même pas un restaurant pour un café : on se visite davantage pour nourrir ses besoins sociaux. La plupart des gens chassent et pêchent pour subsister et il n’est pas rare que des familles entières partent tout l’été camper en pleine nature. Les camionnettes, les motoneiges, les véhicules tout-terrains et les hors-bord ont remplacé les traîneaux à chiens et les kayaks.Comme on peut s'y attendre, ce projet "Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui" est un projet qui vise à renforcer l'unité familiale pour la promotion d'une vision holistique de enfant en unité avec son milieu.
Aucun enfant ne devrait avoir à prendre un détour pour retourner chez lui
La principale raison d'examiner ces causes est de mettre en œuvre des solutions et des projets qui auront un impact à long terme sur les communautés. Les enfants, les mères et les communautés sont l'objet de ce projet Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui. Après tout, chaque enfant naît avec le droit d'avoir une vie sans violence et sans abus.Les enfants appartiennent à leur communauté
Les enfants appartiennent à leur famille et à leur communauté. Quand ils sont retirés non seulement de leurs familles, mais de leur communauté, les enfants perdent, ne pouvant être élevés par leurs propres familles dans leurs propres communautés. En conséquence, il y a un nombre effarant d'enfants inuits en familles d'accueil. Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui est une initiative d'engagement pour aider les enfants à recevoir des soins affectueux, un environnement protecteur et stable pour répondre à leurs besoins fondamentaux dans une maison-refuge/maison-de-répit assurant leur sécurité dans leur propre communauté.Des sentiments refoulés d'hostilité, d'agressivité et de violence
Les femmes souffrent probablement plus de l'oisiveté que les hommes. Les hommes, privés de leur rôle traditionnel de fournisseur de viande, se sentent impuissants et sans but. Ils cherchent le soulagement de sentiments d'inutilité et de frustration dans l'illusion temporaire de la puissance induite par l'alcool, laquelle à son tour déclenche des sentiments refoulés d'hostilité, d'agressivité et de violence. Les remords qui en découlent ouvrent parfois la porte aux comportements suicidaires.La famille d'importance capitale, se désagrège
Depuis que la seule institution sociale d'une importance majeure dans la vie des Inuits, la famille se désagrège, plusieurs enfants se retrouvent privés physiquement et émotionnellement dès l'enfance par la force des choses et sans direction et plein d’anxiété, ils finissent par imiter les actions de leurs parents.Les familles les plus touchées par la violence familiale
Les solutions pour contrer la violence familiale doivent être non seulement le travail des services appropriés et des institutions, mais de toutes les communautés. Bien que les institutions et services soient des éléments importants dans l'effort de lutte contre la violence familiale, il faut beaucoup plus pour générer et soutenir un changement réel. Les membres des familles les plus touchées par la violence familiale et les communautés doivent faire partie de la discussion, car ils savent trop bien comment la violence affecte leur vie quotidienne, leur environnement et leurs relations.Leur capacité de se satisfaire du peu auquel ils ont accès : une nourriture coûteuse, une éducation qui tient peu compte de leur culture, des emplois peu prometteurs, des logements surpeuplés les empêchent d’avancer, de se réaliser, de s’épanouir et de progresser.
La Charte des droits et libertés de la personne
Dans la pratique, les enfants ne peuvent revendiquer leurs droits protégés par la Charte des droits et libertés de la personne. Des enfants seront pris dans les familles considérées comme vulnérables à des fins de protection. Ils finiront souvent dans des communautés qui ne sont pas les leurs. Chacun de ces enfants a des droits en vertu de la Charte, mais ensuite, il y a l’exercice de ces droits. Les enfants ne sont pas en mesure d’exercer leurs propres droits. De plus, lorsque leurs droits sont en conflit avec ceux des adultes, ce sont les adultes qui gagnent.La protection des enfants est un droit
Dans de nombreux cas, un enfant pris en charge sera exposé à différents types de violence, d'exploitation et d'abus, chacune avec ses propres caractéristiques. Les changements dans la législation, les politiques, les services et les normes sociales peuvent améliorer la protection des enfants de multiples façons.Le Canada détenait une réputation de chef de file dans le domaine des droits de la personne
Autrefois, le Canada avait acquis une réputation de chef de file dans le domaine des droits de la personne. Depuis la Deuxième Guerre mondiale, il a joué un rôle de premier plan dans l’élaboration et la promotion de nouvelles initiatives en matière de droits de la personne. Et pourtant, depuis les 10 dernières années, plusieurs témoins font remarquer que la réputation actuelle du Canada est surfaite compte tenu de ce qu’il a réellement accompli à cet égard.Ce projet vise à sensibiliser la population canadienne sur les enjeux des enfants déracinés de leurs communautés. En matière de droits des enfants, le nombre de placements d’enfants dans des familles non inuites continue d'être fortement dénoncé.
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