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mercredi 30 décembre 2015

Faire naître l'espoir et un écho d'humanité pour les peuples autochtones et Inuit

Je ne vais pas faire une rétrospective sur l’année car si nous devions utiliser un thermostat québécois pour mesurer l’humeur des Canadiens en 2015, l’aiguille aurait oscillé dans plusieurs directions jusqu’à la dernière élection du 19 octobre 2015.

Agir sur mon destin en espérant changer des destins d'enfants

Cette année, plus que jamais, j'aurai agi sur mon destin en espérant changer des destins d'enfants. Changer pour changer, que non! Trouver mieux, aller vers qui ferait pencher la balance! Qui pourrait faire naître l’espoir? Qui apporterait du renouveau? Qui offrirait d’inscrire à l’ordre du jour des sujets longuement délaissés dans l’histoire canadienne?

Aucun enfant ne devrait avoir à prendre un détour pour retourner chez lui

La principale raison d'examiner ces causes est de mettre en œuvre des solutions et des projets qui auront un impact à long terme sur les communautés. Les enfants, les mères et les communautés sont l'objet de ce projet Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui. Après tout, chaque enfant naît avec le droit d'avoir une vie sans violence et sans abus.

Les enfants appartiennent à leur famille et à leur communauté

Les enfants appartiennent à leur famille et à leur communauté. Quand ils sont retirés, non seulement de leurs familles, mais de leur communauté, les enfants perdent, ne pouvant être élevés par leurs propres familles dans leurs propres communautés. En conséquence, il y a un nombre effarant d'enfants inuits en familles d'accueil. Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui est une initiative d'engagement pour aider les enfants à recevoir des soins affectueux, un environnement protecteur et stable pour répondre à leurs besoins fondamentaux dans une maison-refuge/maison-de-répit assurant leur sécurité et leur protection dans leur propre communauté.

L’issue du dernier vote offre du changement pour les peuples autochtones

Depuis le départ du charismatique Jack Layton, tout le monde avait baissé les bras. Quel aurait été l’issue du dernier vote s’il eut été là? Nous ne le saurons jamais.

L’équipe de Justin Trudeau sous la coupe libérale, présente, sur le plan social, un revirement de cap. C’est tout nouveau, tout beau. Disons que la Commission de vérité et de réconciliation du Canada a permis de ré-ouvrir un dossier chaud pour des citoyens trop longtemps considérés des citoyens de seconde classe, les Autochtones.

Redonner un espace de dignité

Le nouveau ministre fédéral est sensible au sort des peuples autochtones. L’année 2016 fait place à un vent de fraîcheur. Nous verrons sans doute des gestes de réparation. Nous, en tant que Canadiens, semblons prêts à établir une relation de confiance avec nos Premières Nations, à leur redonner un espace de dignité pour qu’à leur tour, ils se procurent un niveau de vie décent et un participation active et véritable au développement de notre beau pays.

Notre pays s’est bâti grâce au soutien des autochtones pour les nouveaux arrivants que nous étions alors. Sans eux, sans leurs enseignements, nous n’aurions pas cette culture québécoise vibrante et novatrice. Je suis pleine de gratitude.

Ma démarche s’inscrit comme une démarche démocratique

Au début de 2015, je m’engageais à traverser le Canada sur une distance de 8000 kilomètres, soit entre Victoria, CB au comté de Victoria, NB. à partir d’avril. S’il faut en croire certains de mes lecteurs engagés, ma démarche s’inscrit comme une démarche démocratique. Il est vrai que je prends le pavé, mais je ne manifeste pas, je dis simplement que « tous les enfants du Canada ont droit de demeurer dans leurs communautés tout en étant en sécurité et en profitant de la protection de la maison-de-répit ».

De façon presque inattendue, mes enfants m’ont donné leur plein support. Même les petits-enfants, en l’occurrence, un garçonnet de 8 ans suggère des astuces pour mon véhicule. Tous me donnent leur soutien pour le projet Aucun enfant ne devrait avoir à faire un détour pour retourner chez lui qui est une initiative d'engagement visant à aider les enfants à remplir leurs besoins de soins affectueux, d'un environnement protecteur et stable pour répondre à leurs besoins fondamentaux par une maison-refuge/maison-de-répit dans leur propre communauté.

Des solutions concrètes et viables pour la poursuite de mon objectif

Le support tangible de nouveaux alliés me donne du courage. Chacun d’eux joue un rôle vital en apportant des solutions concrètes et viables pour la poursuite de mon objectif, une maison-refuge/une maison-de-répit pour des enfants Inuits, afin qu’ils demeurent dans leurs communautés et que les familles puissent travailler sur l’harmonie familiale.

Et la suite des choses commencent dès les prochains jours pour la marche de 8000 kilomètres. J'approcherai d’autres agences et des individus au cours des prochains mois et sur la route d’Ouest en Est pour faire partie des discussions sur la viabilité du projet.

En espérant vous inspirer une volonté de réfléchir et  de soutenir une cause qui me tient à cœur, je signe gracieusement,

Lorraine Loranger

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